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À la Une : les bipeurs tueurs

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Le New York Times en est certain : c’est bien Israël qui est à l’origine des explosions de bipeurs au Liban qui ont fait une dizaine de morts et près de 3 000 blessés. Le New York Times cite des responsables américains qui étaient au courant de l’opération. Une opération menée par le Mossad, les services secrets israéliens.

Le Mossad qui, précise le journal, « a dissimilé des matières explosives dans un nouveau lot de bipeurs de fabrication taïwanaise importés au Liban. Ces bipeurs, que le Hezbollah avait commandés à la société Gold Apollo à Taiwan, ont été trafiqués avant d’arriver au Liban. La matière explosive, qui ne pèse que quelques grammes, a été implantée à côté de la batterie. Un interrupteur pouvant être déclenché à distance pour actionner les explosifs a également été intégré. »

Résultat : « à 15 h 30 hier au Liban, les bipeurs ont reçu un message qui semblait provenir de la direction du Hezbollah. Un message qui a activé les explosifs. »

Les portables trop dangereux

Pourquoi le Hezbollah utilisait-il des bipeurs, des engins plutôt désuets ? Réponse du New York Times : « au début de l’année, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait strictement limité l’utilisation des téléphones portables, qu’il considérait comme de plus en plus vulnérables à la surveillance israélienne. Plus de 3.000 bipeurs avaient (donc) été commandés à la société Gold Apollo et avaient été distribués à ses membres dans tout le Liban, et à certains de ses alliés en Iran et en Syrie. L’attaque israélienne hier a touché tous les bipeurs qui étaient allumés et recevaient des messages. »

Conséquence, pointe L’Orient-Le Jour à Beyrouth : c’est « le bip qui tue » : « une dizaine de tués, des milliers de blessés, les hôpitaux débordés, tel est le terrible résultat de cette explosion simultanée de bipeurs, hier, en divers points du territoire et jusqu’en Syrie. Pour les porteurs de ces engins que l’on accroche à la hanche ou à la poitrine, mais aussi pour leurs infortunés voisins, c’était en somme l’éventration ou la mort : le tout déclenché à distance. »

Escalade

Un procédé inédit qui « suscite surtout une foule d’interrogations, relève également le quotidien libanais. La première a évidemment trait à la monumentale faille de sécurité apparue au sein d’un Hezbollah déjà éprouvé pourtant par une série d’attentats contre ses dirigeants. Plus inquiétant cependant que les brèches sécuritaires du Hezbollah est le contexte politico-militaire dans lequel survient cette sanglante folie collective des bipeurs. »

En effet, ce « coup de maître de sabotage pourrait faire échouer les pourparlers sur le cessez-le-feu à Gaza et déclencher une guerre plus vaste », estime le Washington Post.

Pour le Guardian à Londres, c’est « un nouveau coup aux espoirs de paix portés par les États-Unis » qui « met à nouveau à mal la diplomatie de Washington. » « Une nouvelle étape vers la guerre régionale ? », s’interroge Le Soir à Bruxelles.

Sidération

En tout cas, ce matin, c’est la sidération qui domine dans la presse après cette opération digne d’un film d’espionnage. Pour Libération à Paris, « ce qui frappe l’imagination dans cette opération est la complexité du problème posé et la simplicité de la solution trouvée. Comment reconnaître les combattants du Hezbollah, comment les localiser, puis comment les éliminer ? Le problème semblait insurmontable. La solution proposée, faire exploser simultanément les appareils de communication personnels que l’organisation a fournis à ses membres, a réduit d’un seul coup considérablement le défi : il ne s’agissait plus de frapper des centaines de combattants camouflés, mais de cibler un seul fournisseur. »

Opérations spectaculaires

Et le Times à Londres de rappeler que le Mossad est coutumier de ce genre d’opérations… « En novembre 2020, le responsable en chef du programme nucléaire de Téhéran, Mohsen Fakhrizadeh était abattu près de Téhéran par une mitrailleuse robot installée sur une camionnette et contrôlée à distance par satellite. » Ou encore « le fournisseur d’armes du Hamas, Mahmoud Mabhouh, mort à Dubaï en 2010, après l’injection dans son corps d’une toxine dans une chambre d’hôtel lors d’une escale entre Damas et le Soudan. »

Et puis, rapporte encore le Times, il y a aussi cette prouesse technologique menée par le Mossad avec l’aide de la CIA, en 2010 également, contre le programme nucléaire iranien. Les agents israéliens avaient alors réussi à introduire, à distance, un virus dans le système informatique qui avait détruit les centrifugeuses destinées à enrichir l’uranium.

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Le Mossad qui, précise le journal, « a dissimilé des matières explosives dans un nouveau lot de bipeurs de fabrication taïwanaise importés au Liban. Ces bipeurs, que le Hezbollah avait commandés à la société Gold Apollo à Taiwan, ont été trafiqués avant d’arriver au Liban. La matière explosive, qui ne pèse que quelques grammes, a été implantée à côté de la batterie. Un interrupteur pouvant être déclenché à distance pour actionner les explosifs a également été intégré. »

Résultat : « à 15 h 30 hier au Liban, les bipeurs ont reçu un message qui semblait provenir de la direction du Hezbollah. Un message qui a activé les explosifs. »

Les portables trop dangereux

Pourquoi le Hezbollah utilisait-il des bipeurs, des engins plutôt désuets ? Réponse du New York Times : « au début de l’année, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait strictement limité l’utilisation des téléphones portables, qu’il considérait comme de plus en plus vulnérables à la surveillance israélienne. Plus de 3.000 bipeurs avaient (donc) été commandés à la société Gold Apollo et avaient été distribués à ses membres dans tout le Liban, et à certains de ses alliés en Iran et en Syrie. L’attaque israélienne hier a touché tous les bipeurs qui étaient allumés et recevaient des messages. »

Conséquence, pointe L’Orient-Le Jour à Beyrouth : c’est « le bip qui tue » : « une dizaine de tués, des milliers de blessés, les hôpitaux débordés, tel est le terrible résultat de cette explosion simultanée de bipeurs, hier, en divers points du territoire et jusqu’en Syrie. Pour les porteurs de ces engins que l’on accroche à la hanche ou à la poitrine, mais aussi pour leurs infortunés voisins, c’était en somme l’éventration ou la mort : le tout déclenché à distance. »

Escalade

Un procédé inédit qui « suscite surtout une foule d’interrogations, relève également le quotidien libanais. La première a évidemment trait à la monumentale faille de sécurité apparue au sein d’un Hezbollah déjà éprouvé pourtant par une série d’attentats contre ses dirigeants. Plus inquiétant cependant que les brèches sécuritaires du Hezbollah est le contexte politico-militaire dans lequel survient cette sanglante folie collective des bipeurs. »

En effet, ce « coup de maître de sabotage pourrait faire échouer les pourparlers sur le cessez-le-feu à Gaza et déclencher une guerre plus vaste », estime le Washington Post.

Pour le Guardian à Londres, c’est « un nouveau coup aux espoirs de paix portés par les États-Unis » qui « met à nouveau à mal la diplomatie de Washington. » « Une nouvelle étape vers la guerre régionale ? », s’interroge Le Soir à Bruxelles.

Sidération

En tout cas, ce matin, c’est la sidération qui domine dans la presse après cette opération digne d’un film d’espionnage. Pour Libération à Paris, « ce qui frappe l’imagination dans cette opération est la complexité du problème posé et la simplicité de la solution trouvée. Comment reconnaître les combattants du Hezbollah, comment les localiser, puis comment les éliminer ? Le problème semblait insurmontable. La solution proposée, faire exploser simultanément les appareils de communication personnels que l’organisation a fournis à ses membres, a réduit d’un seul coup considérablement le défi : il ne s’agissait plus de frapper des centaines de combattants camouflés, mais de cibler un seul fournisseur. »

Opérations spectaculaires

Et le Times à Londres de rappeler que le Mossad est coutumier de ce genre d’opérations… « En novembre 2020, le responsable en chef du programme nucléaire de Téhéran, Mohsen Fakhrizadeh était abattu près de Téhéran par une mitrailleuse robot installée sur une camionnette et contrôlée à distance par satellite. » Ou encore « le fournisseur d’armes du Hamas, Mahmoud Mabhouh, mort à Dubaï en 2010, après l’injection dans son corps d’une toxine dans une chambre d’hôtel lors d’une escale entre Damas et le Soudan. »

Et puis, rapporte encore le Times, il y a aussi cette prouesse technologique menée par le Mossad avec l’aide de la CIA, en 2010 également, contre le programme nucléaire iranien. Les agents israéliens avaient alors réussi à introduire, à distance, un virus dans le système informatique qui avait détruit les centrifugeuses destinées à enrichir l’uranium.

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