Ces films qui portent "préjudice à la santé morale de la société"

Le balado historique de Marcel Dugas

Pendant plus d’un demi-siècle, le Québec a eu un bureau de la censure cinématographique considéré comme étant parmi les plus sévères au monde. Et dans certains cercles, on trouvait que ce n’était pas encore assez. L'Office catholique national des techniques de diffusions évaluait les films déjà censurés et leur donnait des cotes morales qui étaient publiées dans de nombreux journaux. Cela devait permettre au public d'éviter certains longs-métrages « dangereux pour tous, ne pouvant que nuire à la majorité des adultes et porter préjudice à la santé spirituelle et morale de la société. »